30.8.05

TOO MUCH JUNKY BIZNESS ?
(Pete Doherty vs Kate Moss)

Rock en Seine : premier concert parisien de Pete Doherty ex Libertines dorénavant chanteur des Baby Shambles. Train raté, trop pété, 2 heures de retard donc condamné à jouer sans balance sur la scène des groupes espoirs pour un gig sans originalité. Les jeunes fans trop heureux de pouvoir l'approcher un moment se sont faits péter la gueule par les trop célèbres videurs de Patrol.
Plus dure sera la chute ?





















L'idole rock'n'roll : un nouveau totalitarisme ?


Le seul qui s'est bien marré, c'est le chanteur de The Departure qui a remplacé sur la grande scène Pete et, même un temps - mais pas trop ! - s'est fait passer pour lui !


AhAhAhAh : No fun my babe ?


18.8.05


ROCK'N'ROAD

Route du Rock 2005



Saint Malo, cité des corsaires.
Grande messe annuelle du rock indé pendant 3 jours. Cette année, le slogan oscille entre Gainsbarre et Ian Dury.


Un peu de diodes car il faut absolument être moderne, n'est-il pas ? Le gus qui se fait figer pour la postérité serait le chanteur de Colder
(myopie + numérique2merde).


Quelques travellers forment le tableau classique de tout festival qui se respecte, bien que la majorité du public se compose d'étudiants un peu attardés daignant se pogner sur les Inrocks.


Heureusement ou pas, il reste encore un peu de douceur dans ce monde même pas brut.


Polyphonic Spree, un groupe de post-hippies new age en chorale texan post-pop : la révélation du festival.


On se ressource dans la nature avant le concert. S'il les entendait, un autre sombre individu du Texas se busherait sûrement les yeux et les oreilles.


Les nouveaux gourous d'une Amérique 35 ans plus (trop) tard ?


Sonic Youth en conférence de presse.


Le guitariste Thurston Moore, certainement le plus bavard et caustique.


Avec Kim Gordon qui n'avait d'ailleurs pas l'air très en forme. Un p'tit coup de barre ou de vieux ?


Le groupe reste égal à lui même c.à.d. incontournable et donne toujours la leçon aux p'tits jeunes formatés, triturant leurs morceaux noisy aux limites malgré l'acoustique du plein air.


Barbe Rousse est venu croquer quelques gentils enfants beaucoup trop sages.


Wedding Presents : si j'en dit du mal le fantôme de John Peel va me poursuivre la nuit toute ma vie.


Prestation honnête mais mes gouts personnels me pousse vers un rock moins pop-in et plus excité...


Autant aller s'enfiler un peu de rouge piquant devant l'écran du repaire VIP.


The Raveonettes band danois fuzz sous perfusion Velvet. De loin plus intéressants que leurs successeurs.


Car la tête d'affiche est The Cure. Les corbeaux putréf(r)aits ont squatté le tiers du budget artiste du festival. Les affaires marchent, tout est sold out...


Pas de photos sans autorisation (couac), barrière à trente mètres pendant la balance, backstage transformé en bunker. Après sa sénilante et soporiphique présentation, Robert a fait une fête sous bonne garde avec son papa (c'est émouvant !)


Tout décibel asséné, de la couleur avant toute chose, pour ne plus voir la vie en noir.


!!! prononcez de suite les 3 mêmes onomatopées. Enfin du rock-show à donf'!!!


Nic Offer est comme un possédé, gesticulant, sautant, braillant. Un vrai génocide de sérumène. C'est la joie !!!


Bordel. Y'avait pourtant un boucan à réveiller les morts ?


Le village de tentes : c'est trop cool mec la communauté derrière les grilles.


Je préfère continuer à pied. St Malo, son fort, sa digue, sa promenade de front de mer, sa barrière.


--> Dodo <--



Retour par TGV sur la capitale. Mais pourquoi habiter Paris quand il existe de si riantes bourgades ?


NB : Des vidéos sont disponibles en clickant ICI